L'Alpha jet
De Dassault-Breguet/Dornier

Type :biplace d'entrainement ou d'attaque légère

Moteur :deux réacteurs à double flux SNECMA/Turboméca Larzac 04 de 1 350 kg de poussée

Armement :Parmi les différentes possibilités d'armement destinées à l'entraînement ou à l'attaque figure un petit conteneur ventral doté d'un canon DEFA de 30 mm ou Mauser 27 mm approvisionnés à 125 obus ; le même point d'attache peut recevoir un pylône qui, avec les quatre autres susceptibles d'être placés sous la voilure, porte la charge offensive à 2 500 kg
Parmi les principales charges que cet avion peut emporter figurent des missiles air-air ou air-surface très divers, dont le Magic et le Maverick, de même que des bombes de types variés.

Historique :L'Alpha Jet fut conçu de manière conjointe par Dassault-Breguet en France et Dornier en Allemagne Fédérale en vue de répondre aux besoins des ces deux pays concernant un avion d'entraînement avancé et d'attaque légère. Alors que les autorités ouest-allemandes décidèrent de prendre au programme pour trouver un successeur aux G-91 de la Luftwaffe, d'autres clients souhaitèrent disposer d'une machine d'entraînement, si bien que l'habitacle arrière de l'appareil fut surélevé, accroissant ainsi la traînée. La Belgique et l'Egypte devaient en suite se joindre au projet, les livraisons ne débutants qu'en 1978,au lieux de 1973. Il n'en reste pas moins que l'Alpha Jet a connu un franc succès, une nouvelle version d'attaque légère, baptisée NGEA (Nouvelle Génération Entraînement et appuis), ayant été réalisé.

Conception :C'est en vue de permettre l'emport d'une charge offensive importante que l'avion a été pourvu d'une voilure haute quelque peut inhabituelle. Le train d'atterrissage est implanté dans le fuselage, tandis que la propulsion est assurée par deux réacteurs à double flux produits par la SNECMA et Turbomeca, et fournissant un faible poussée. Si le bord d'attaque des ailes est fixe, les stabilisateurs horizontaux sont monoblocs, les gouvernes étant commandées électriquement. Le system de carburant interne comporte six réservoirs tandis qu'un réservoir auxiliaire peut être emporté sur chacun des pylônes extérieurs. L'Allemagne ayant exprimé le vœu d'utiliser l'Alpha Jet dans des missions d'attaque, l'avion de base a été modifié de manière assez importante pour s'adapter au à cette tâche. Le seul armement emporté sous le fuselage de cette version est la nacelle-canon Mauser, du même model que celle dont dispose le Tornado IDS. En outre, le nez arrondi de l'appareil d'entraînement a été remplacé par un élément pointu dans lequel est installé le tube de Pitot. Quant aux sièges Martin-Baker zéro-zéro (Mk 4 pour les avions français, mais Mk 10 pour les machines destinées à l'exportation, ils ont cédé la place à des Américan Stencel construits sous licence par MBB. De son côté, la verrière a été dotée d'un cordon détonateur qui permet son éjection, et ce en dépit des arguments avancés pour l'utilisation de sièges capables de traversés la verrière quand ils sont éjectés.

Avionique :La version de Luftwaffe dispose d'une nacelle-canon de 27 mm et d'un système d'affichage tête haute, d'un dispositif de navigation Doppler équipé d'un calculateur, d'un capteur de vitesse Teledyne Ryan APN-220 et, enfin de diverses nacelles de guerre électroniques italiennes dont les Elettronica ELT/460 et ELT/555 et le Selania ALQ-234. Quant à l'Alpha Jet NGEA, il comporte un télémètre laser, un système d'affichage tête haute différent du précédent, un altimètre radar et une plate-forme inertielle Sagem.

Développement :L'Alpha Jet NGEA pourrait devenir un avion d'attaque léger de première importante en dépit de certaines insuffisances. De nombreux efforts sont employés par deux partenaires pour moderniser l'appareil, en le dotant par exemple d'une aile supercritique, de volets de manœuvres, de surface d'empennage en fibre de carbone, et de moyens de contrôles des forces latérales, qui consistent en des forces latérales, qui consistent en sortes d'aérofreins montés sur quatre pylônes de voilure.